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Empreinte(s)

Sandrine Farget

Avec EMPREINTE[S], Sandrine Farget poursuit sa réflexion autour de l’identité, et propose deux expositions « miroirs » sur la Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales et à l'Espace Culture.

À l’occasion du 70ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, l’artiste porte une réflexion sur les notions fondamentales de Liberté et d’Égalité dans nos sociétés.

Quel est l’impact des technologies
biométriques (empreinte digitale, reconnaissance faciale, authentification de l’iris…) sur notre vie privée ? Nos propres réflexes discriminatoires ne mettent-ils pas à mal le principe même d’égalité ?
La Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales est ainsi le terrain d’expression plastique de ces questionnements, mis en scène par l’artiste dans les lieux de passage fréquentés par les étudiants. 

La Cité Scientifique est également investie par Sandrine Farget, qui y aborde différentes facettes de l’Humain en s’inspirant de l’imagerie médicale et scientifique. Elle propose, dans la salle d’exposition de l’Espace Culture, un ensemble d’œuvres protéiformes nous rappelant que chacun d’entre nous est une pièce unique.

EXPOSITIONS

23 octobre au 20 décembre

Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales

Vernissage mardi 23 octobre à 18h
Entrée libre sur présentation du carton d'invitation ou de la carte multi-service (Université de Lille)
Suivi du spectacle Claude Gueux à 19h, par la Cie Thomas Visonneau.

Sandrine Farget investit différents espaces de l’Université, à commencer par la faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales où elle présente une installation monumentale et métaphorique reflétant le caractère constamment évolutif du droit.

Le Campus se trouve être le support des questionnements de l’artiste sur l’impact des technologies biométriques sur la vie privée ainsi que ceux portant sur la discrimination, en référence aux fichages d’individus « suspects » voire criminels. Une galerie de portraits singuliers, certains « conformes », d’autres « non conformes », y est exposée. 

24 octobre au 20 décembre

Campus Cité Scientifique | Entrée libre

Vernissage mercredi 24 octobre à 19h30 
Précédé de la rencontre avec A. Delaire et F. Coudon à 18h30, sur les empreintes génétiques.

« Chaque être humain est unique », commente l’artiste, qui s’inspire des caractéristiques physiques constituant le visible, mais aussi de nos identités invisibles. L’imagerie médicale et génétique lui sert d’outil permettant d’aborder les différentes facettes qui nous composent, dans toutes leurs singularités et dans toutes nos histoires. 

Pour son exposition à l’Espace Culture, Sandrine Farget s’est plongée dans le cœur de la génétique pour y trouver la part d'ombre qui habite chacun d’entre nous. 

Rencontre autour d'Alphonse Bertillon, père de la police scientifique

Rencontres, échanges, débats   Empreintes

BU Droit-Gestion - Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales, Lille

Avec Pierre Piazza, Maître de conférences en Science politique à l’Université de Cergy-Pontoise. 

Spécialiste d'Alphonse Bertillon, le père de la police scientifique, l’auteur de Un œil sur le crime (OREP Éditions, 2016) interviendra sur les origines de la police scientifique, ses outils et évolutions (empreintes digitales, anthropométrie judiciaire, contrôle et surveillance des populations…).

Ses travaux de nature socio-historique portent principalement sur les dispositifs étatiques d’identification des individus et leurs enjeux. Il a publié de nombreux ouvrages et articles sur le bertillonnage, la dactyloscopie, l’encartement et la biométrie. 

Il assure la responsabilité scientifique du développement de la collection « Police scientifique et bertillonnage » de la bibliothèque numérique de Criminocorpus.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Pierre Piazza, Un oeil sur le crime © OREP Éditions
Pierre Piazza, Un oeil sur le crime. Naissance de la police scientifique. Alphonse Bertillon de A à Z, Bayeux, OREP Éditions, 2016, 79 p.