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Faire théâtre de tout

Atelier encadré par Catherine Gilleron et Rémi Poppeschi

L’atelier - ouvert à tous niveaux - se déclinera comme les années précédentes en deux grandes étapes : travailler le jeu théâtral, mais aussi le « collectif de jeu » ; et ensuite travailler la mise en espace d’un corpus de textes pour la présentation des travaux.

Par des exercices, le jeu théâtral sera abordé dans ses aspects « individuels » mais aussi et surtout « collectifs ».

  • Exercices ludiques pour s’échauffer, prendre confiance en soi et en les autres. Travailler la concentration, la mémorisation, la voix, le corps dans l’espace. Travail sur les humeurs, les émotions.
  • Importance du « groupe » qui se constitue au fur et à mesure : écoute, regard, confiance, et bonne humeur !
  • Notion de mise en espace, rôle de la lumière, du son, des images le cas échéant…
     

Montage et présentation : Étranges animaux !

Molière se lamentait que les comédiens étaient « d’étranges animaux à conduire », alors nous passerons par le jeu et un choix de textes très diversifiés pour vous présenter un bestiaire (les œuvres ne manquent pas !) joyeux, grave, tendre et brutal, drôle et vivant !

Les animaux des fables, des contes, livres, films, parlent comme vous et moi et se révoltent souvent contre le sort que leur réservent les hommes. Prédateurs ou proies, nuisibles ou ami.es, domestiques ou sauvages, modèles ou repoussoirs, ils nous renvoient en miroir notre part « bestiale », voire monstrueuse. Et les hommes ne seraient pas des animaux si singuliers que cela !

Des animaux nourriciers d’enfants-hommes et des créatures mi-hommes/mi-animales de l’Antiquité aux animaux héros des fables d’Esope, de la Fontaine. Des écureuils, oiseaux, singes apprivoisés et dressés à imiter les humains au siècle des Lumières, aux animaux sacrés du cycle des réincarnations, des questionnements du XIXème siècle sur la part de l’animal dans l’humain…  « jusque la rupture chez Kafka de la démarcation claire entre un animal uniquement mené par son instinct et un être humain doué de conscience » et la reconnaissance de la souffrance animalenos liens sont indéfectibles.

L’animal fait rire, fait peur, apitoie, fascine, étonne ; l’être humain peut être rusé comme un renard, un requin de la finance, un éléphant de parti politique, malin comme un singe, avoir un animal totem, être traité de chien, de dinosaure, de porc, de rat de bibliothèque, en résumé de bête !

On explorera pour travailler, grâce aux auteur.ices, notre part animale et devenir une « bête de scène » !

Catherine Gilleron // Comédienne, elle a joué avec le théâtre de la Découverte à la Verrière dans une vingtaine de spectacles et a travaillé avec de nombreuses compagnies régionales (théâtre Octobre, théâtre de l’Aventure….). Elle a également mis en scène, écrit et adapté pour le théâtre de la Découverte, la compagnie l’Indépendante, le CDN de Nancy et tourné sous la direction de Daniel Cooreman, Gérard Mordillat, A. Kechiche…

Le mardi de 20h à 22h
Lieu : Théâtre de la Verrière - 28 rue Alphonse Mercier - Lille
Reprise le 2 octobre

 

Inscrivez-vous ! (à partir du 12 septembre)