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FALLEGA 2011 + LES VOIX DE KASSERINE

Colères citoyennes   Cycle cinéma - Combats et colères citoyennes

Cinéma Le méliès, Villeneuve d'Ascq

Gratuité réservée aux étudiant·es et au personnel de l'Université de Lille

Les autres publics peuvent se rendre directement sur la billetterie du cinéma Le Méliès

Projection suivie d'un débat avec le public

En présence du cinéaste Rafik Omrani et de Katia Boudoyan, directrice de l’Institut du Monde Arabe - Tourcoing et Jacques Lemière

 

  • Fallega 2011

Film de Rafik Omrani, 2011 (France, Tunisie), 52’, couleur, documentaire

Prix de la première œuvre, Festival international de cinéma méditerranéen de Tetouan, Maroc, 2011
Prix Sembène Ousmane, Festival Miroirs et Cinémas d’Afrique, Marseille, 2011. Majez Production (Tunis)

Faisant partie des premiers documentaires signés par de jeunes réalisateurs, et qui constitueront les premiers films sur la révolution, Fallega 2011 décrit la première occupation de place de ce qui sera ensuite nommé « révolutions arabes », sur la place de la Kasbah à Tunis, au lendemain de la fuite de Ben Ali le 14 janvier 2011. Ce 22 janvier 2011 et les jours suivants, les jeunes que le pouvoir et ses médias ont traités de « hors la loi » (« fallegas ») avaient trois exigences : la dissolution du RCD (le parti au pouvoir sous le régime de Ben Ali), le départ du gouvernement de Mohammed Ghanouchi (premier ministre de Ben Ali) et l’élection d’une assemblée constituante.

« 22 janvier 2011, après une marche de centaines de kilomètres, les jeunes de Menzel Bouzayene, Sidi Bouzid, Regueb, Meknassi et autres régions défavorisées du pays, investissent la Place du Gouvernement à Tunis. Ils entament un sit-in à la principale revendication : dissoudre le RCD et élire une assemblée constituante. C’était l’épopée de la Kasbah 1. Rafik Omrani revient sur ce qui a animé ces nuits passées dans le froid : le courage, l’espoir, ainsi que le regard des Tunisois sur ce qu’on a appelé les ‘Fallegas’. Les rumeurs qui ont circulé dans la presse, l’attaque policière après quelques jours de discrétion et son traitement médiatique ont marqué le jeune réalisateur. « Après le 14 janvier, l’urgence, n’était peut-être pas de filmer, mais d’agir en tant que citoyen. (…) il m’a fallu du temps et du recul pour reconstituer ma conception de cette réalité révolutionnaire, d’élaborer un regard différent » affirme Rafik Omrani, avant d’ajouter : « la vague de désinformation massive a éveillé en moi le besoin de filmer » ».
cinematunisien.com (août 2020)

 

  • Les voix de Kasserine (Voices of Kasserine)

Film d’Olfa Lamloum et Michel Tabet, 2017 (Tunisie), 53’, couleur et N&B, documentaire

Sélection au London International Documentary Festival, Royaune-Uni, 2017, et au Festival Les Écrans du réel, Liban, 2017
International Alert & Olfa Lamloum (présidente de l’ONG) (Tunis)

Tunisie, six ans après la chute de Ben Ali. Prolongeant par ce film un travail d’enquêtes et de recherches sur Kasserine entamé en 2012 par l’ONG International Alert, les réalisateurs parcourent le gouvernorat de Kasserine, l’un des fiefs de la révolution de janvier 2011, pour recueillir la parole des habitants de cette région frontalière de l’Algérie.

« Ce documentaire réussit à diagnostiquer les maux d’une zone frontalière avec l’Algérie : contrebande, chômage, précarité, terrorisme, analphabétisme, mauvaise gouvernance de l’eau… Paysans et paysannes, enfants, jeunes vivant de la contrebande, artistes et militants de la société civile racontent leur quotidien, les jours glorieux de la Révolution, et la mémoire confisquée de l’un de leurs héros, Ali Ben Ghedhahem, qui en 1864 a mené une révolte contre l’iniquité fiscale dont les paysans étaient victimes sous Sadok Bey, le roi de Tunis de l’époque. Ils évoquent leurs conditions de vie, leur sentiment de dépossession, leurs ‘martyrs’ oubliés de 2011, leurs attentes et leurs résistances. Mais également leur désenchantement par rapport aux gouvernements successifs post-14 janvier, qui n’ont réussi à résoudre aucun de leurs problèmes ».
Olfa Belhassine, La Presse de Tunisie, avril 2020

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