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Armelle Blary

Ab origine

Projet de création, résidence et exposition 

Trois expositions sur trois sites de l’Université de Lille sont envisagées sur l’année 2019, chacune donnant à voir un aspect du thème des origines et donnant lieu à des rencontres et ateliers avec les étudiants ou le personnel de l’Université.

Le terme latin AB ORIGINE désigne les premiers habitants du Latium, étymologiquement ceux qui vivent sur une terre depuis le commencement.

Les mythes, les récits de cosmogonie, les légendes étiologiques constituent depuis toujours une source d’inspiration pour l’artiste. De même, l’Histoire, l’archéologie, la psychanalyse. Aller toujours plus loin dans cette quête des origines de tout ce qui fait un humain a constamment porté sa création.

D’abord silencieuse, la conscience de cette recherche se fait aujourd’hui plus nette. Elle travaille sur cette question en s’appuyant sur la relecture de pièces existantes et en s’attelant à la production de pièces dédiées à certains thèmes récurrents : le terreau créatif de l’enfance, le voyage intérieur, la mort, la ressource poétique, le processus créateur.

Vernissage : Motilus et The way I feel - Les racines de l’enfance

L'intime et l'universel   Exposition

Faculté de médecine Henri Warembourg

Armelle Blary expose à la Faculté de médecine du 25 février au 17 mai 2019

Motilus (2016) est une voiture (4L) entièrement recouverte de tapisseries. L'habitacle est lui aussi revisité. Il suggère une sculpture étrange constituée d'une sorte de cage thoracique d'où sortent des ramifications évoluant librement dans et hors de l'habitacle. Cette cellule roulante invite au voyage au cœur de la Mémoire. Interrogeant le rapport au temps, à la création et la capacité de transformation poétique de tout être humain lorsqu'il plonge dans ses racines.

The way I feel (2013) est une sculpture formée d’une armature métallique recouverte de fils de scoubidou, et qui représente un crâne. Surdimensionné, et en suspension dans l’espace, ce crâne multicolore se joue des codes de la Vanité : il évoque moins l’inéluctabilité de la destinée humaine que le pouvoir créatif contenu dans chaque boîte crânienne. 

© Alain Hatat